Me voilà parti sur les conseils de Zoé pour Santorin, l'une si ce n'est la plus belle île Grecque, on dit que l'Atlantide et son mythe serait né de la même éruption de 1613. Depuis ce n'est que ça là bas, érupution sur éruption qui ont dessiné ce joyau.

Arrivée en avion (levé 4h30 du matin), puis taxi jusqu'à Fira, la "capitale". Comme il y a beaucoup de vent, que je suis crevé après le retard de Ryan Air et le coup de froid (assis 1er rang plein courant d'air le temps qu'ils cherchent le problème pour finalement changer d'avion...), bref, je me pose dans le café Diverso pour une gaufre maison au praliné, et un chocolat chaud.

Le vent se calme un peu, je sors sur la corniche pour rejoindre Firostefani... Et là incroyable, déjà je suis fan du décor. Ca devient vraiment carte postale, et paisible. Je suis vraiment seul au monde, pendant quelques instants volés...
Un petit chat vient demander des caresses comme de nombreux chats errants en Grèce, trop bien un nouveau copain. Eh oui voyager seul entraîne... de la solitude et on finit par parler aux chats, et ?

Folklor local, en basse saison il faut appeler la compagnie de bus pour savoir quand il passera à l'arrêt. Réponse qui n'est quasiment jamais vraiment, expérience acquise très vite. Me voilà parti pour Oia (se prononce i-a ou iyaaaaa comme au karaté), le joyau de l'île selon moi.

Au delà d'avoir vu quelques ânes et chevaux acheminer du marbre (les pauvres...), j'ai découvert un paysage juste... magnifique. Arpenter les ruelles romantiques bleues et blanches, baignées de soleil (ca y est, enfin !), et descendre vers les les différentes criques et ports en découvrant dédales après dédales de ruelles et de montées/descentes, gé-nial ! 
Un cadre idyllique, je suis amoureux depuis 12h00 de cette île nommée Santorin.

Et cette atmosphère contamine aussi les gens, un jeune Coréen autour du monde avec qui j'ai discuté, les gens du café, un local avec qui je parlais d'Amboise (dans mon département de naissance) car il est fan de DaVinci... bref de belles rencontres avant tout !
Il me conseille d'ailleurs un bookshop, l'Atlantis, classé parmi les 3 meilleurs au monde. Effectivement, c'est une bibliothèque géante de textes traduits en dizaines de langue. Poésie, philosophie (Grèce oblige), et j'en passe...

Je reprends le bus le coeur lourd de quitter Oia, petit arrêt à Finikia. Très calme, j'étais seul à vrai dire. Mais seul, seul !
Pas un restaurant, ni un café, ni personne. Petit tour dans ses ruelles typiques, avant de faire ce que j'appelle "Escape The Road"... j'ai pris la route, et je l'ai lâchée. Je suis parti dans la montagne en mode Tarzan, grimpant les collines et les talus quatre à quatre pour me hisser loin de tout ça, vue sur la mer, cactées et gros cailloux. J'étais ailleurs, et c'était ça aussi vraiment génial.

Particularité de l'île, sa richesse dans sa globalité. On passe du tout au tout en quelques secondes avec un romantisme préservé pour chaque endroit, ce qui est rarement le cas.
Et direction, ensuite, Fira de nouveau. Ou je me re-pose pour une pizza à la Grecque cette fois (14h30 un peu décalé certes... mais bon ca va).

Je décide d'arpenter le sud de l'île, et Akrotiri. Nouveau bus chaotique pour y arriver, avec Jean Jacques Goldman en remix greco-turque... Le top... Aicha, Aicha !
Arrivé là bas, le déclic. Red Beach et la solitude paisible. Un petit chien qui devient vite mon copain (le pauvre, il avait l'air tout triste...) Puis deux chats qui me suivent pendant 1h et demandent leurs caresses. Ces nouveaux amis faits, me voilà sur la plage, tantôt rouge tantôt noire... à chanter ! Et oui je suis seul, j'en profite (à suivre sur Youtube !!! ahah)

Bref c'était génial... Vraiment,
Merci Zoé pour ce super conseil, extra !
On finit à Fira avant de retourner à l'aéroport, coucher de soleil et ruelles by Night. Les lueurs sont splendides et encore une fois, je suis seul. On dirait même qu'il n'y a plus âme qui vive.

Après avoir uriné du haut de la corniche (c'était un plaisir coupable j'avoue) j'ai même failli escalader un mur pour squatter un jacuzzi privé en bord de falaise en secret... mais je l'ai pas fait ! Quand même.
Petit aparté bizarre terminé, Santorin était fantastique, et j'y reviendrai.