8h00 la décision est prise, AirFrance ne pourra pas prendre Marie... le choix se présente alors à moi.
D'un commun accord, on décide qu'il faut que je parte et que j'aille vivre ça.

C'est le cœur lourd, mais alors tellement lourd que je laisse Marie à l'aéroport après lui avoir donné du liquide, un billet de train valide pour rentrer.
Le train sera direct pour elle, sans passage intra-muros, et heureusement elle ne voulait pas prendre le risque de revivre un truc du même genre... les traumatismes ont la dent longue.

Moi dans tout ça, je suis sous le choc. J'ai peur, j'ai froid, envie de vomir souvent. Tout ça me dégoûte beaucoup...
Je prends l'avion seul, ce qui ne me dérange absolument pas. Tout le monde demande Mrs BABAULT Marie... avant que je leur explique pourquoi elle n'est pas à bord.
Bref, triste voyage sans toi, mais je suis bien arrivé au loft, et maintenant je n'ai plus qu'une seule mission... PROFITER !